Le Progrès - Ils relèvent le défi du PBP
Ils relèvent le défi de Paris-Brest-Paris : « Ça se passe surtout dans la tête »
Marcel Gaillard (à gauche) et Julien Saunier (à droite) participeront au Paris-Brest-Paris.
Photo Eugène Grimonet
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Le Progrès - 15 août 2023 à 19:00 - Temps de lecture : 3 min
Julien, 28 ans, et Marcel, 69 ans, s’apprêtent à s’élancer sur les 1 218 kilomètres du Paris-Brest-Paris. Une course cycliste mythique pour laquelle les deux coureurs se sont préparés chacun à leur façon. Rencontre.
D’un côté Julien 28 ans, arbitre de basket, qui habite à Tassin-la-Demi-Lune, s’élancera pour son premier Paris-Brest-Paris. De l’autre Marcel, 69 ans, membre de l’ASCR Rillieux, habitué du défi, tente l’aventure une quatrième fois.
« C’est la 20e édition je ne pouvais pas rater ça », lance le sexagénaire. Les deux ont le même objectif : « Finir la course en 75 heures », sur les 90 heures autorisées. Un sacré challenge ! Le Paris-Brest-Paris représente 1 218,2 km de distance et 11 892 m de dénivelé positif cumulé et réuni jusqu’à 8 000 participants.
Si Marcel est un vétéran du cyclisme, cela fait seulement 2 ans que Julien pédale.
Des préparations différentes
Marcel rentre tout juste d’une session dans les Alpes, avec 250 km parcourus et 7 500 m de dénivelé positif. « Une petite mise en bouche », sourit le cycliste amateur. « Ouf ! » s’exclame à côté Julien.
Si le premier peut pédaler 3 fois par semaine et cumule plus de 8 000 km à vélo, le second en compte 6 000 km « mais plus plat » précise le jeune homme, qui s’entraîne sur les routes avec l’aide d’applications.
Pour préparer la course Julien aime planifié à l’avance son parcours, alors que Marcel le fait « au feeling ». Deux préparations différentes qui ont porté leurs fruits lors de l’épreuve des brevets qualificatifs.
« Les 600 km sont les plus durs »
Pour participer à la course mythique, les coureurs doivent se confronter à des brevets qualificatifs au cours duquel ils doivent parcourir 200, 300, 400 et 600 km en des temps impartis. Des étapes qui laissent les challengers en totale autonomie.
Contrairement au Paris-Brest-Paris, où des ravitaillements sont mis en place tous les 80 km, lors des brevets les cyclistes, organisent eux-mêmes leur logistique. « Les 600 km sont les plus durs car on doit penser à tout » confie Marcel, « une fois sur la course du Paris-Brest on a juste à rouler ». Pourtant l’eau et la nourriture restent essentielles lors du Paris-Brest-Paris.
Savoir se gérer
« Si on a soif ou faim, c’est déjà trop tard » explique Julien. Lors d’une telle course les cyclistes doivent se sustenter au mieux pour avoir continuellement de l’énergie. Mais ce n’est pas le pire. A force d’avaler certains coureurs ne peuvent ni boire ni manger.
« La gorge ne veut plus rien prendre et ça devient compliqué », détaille Marcel. Ainsi se préparer à la course est un exercice aussi physique que mental. « Le Paris-Brest-Paris se passe surtout dans la tête », estime Marcel. Même si certaines parties du corps semblent indiquer le contraire.
Des fessiers irrités
La faiblesse des cyclistes : leurs fesses. Lors de tels événements, le postérieur des coureurs est irrité. « C’est comme si on était assis plusieurs jours d’affilée sur une chaise sans bouger » indique Julien. « Mais avec des frottements en plus » ajoute Marcel.
Pour limiter les dégâts, les deux cyclistes ont une méthode : utiliser de la crème en plus du cuissard. Julien a choisi une crème Chamois un produit spécialisé pour cycliste. Marcel lui préfère la Bepanten, une pommade destinée aux nourrissons.
« À chaque fois que je vais à la pharmacie, on me demande quel âge a le petit, je réponds toujours 69 ans », s’amuse le vétéran. Les deux coureurs commenceront leur périple ce dimanche 20 août. Le cadet portera le dossard U115J, l’aîné le E160M. Grâce à ces numéros, leurs parcours peuvent être suivis sur le site du Paris-Brest-Paris.

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